top of page
Serie_Reliquaires_Louise-Agnes - 2012 -
marie-belin.png
Muriel
Belin

Née en 1976 à Avignon, Murielle Belin, peintre-plasticienne, vit et travaille près de Nancy. Elle fréquente quelques ateliers d’artistes dès l’âge de 10 ans (peintres, marionnettiste-prestidigitateur, sculpteur, poètes), s’intéresse à la restauration de tableau avant de décider en 2002 de se consacrer entièrement à la création. Peinture  à l’huile sur panneaux de bois pour les tableaux. Bocaux, taxidermies, restes animaliers, argile et peintures, pour les sculptures. Fusain, craie, encre de Chine pour les dessins. Entre grincements surréalistes et chaleur ambrée de la peinture primitive flamande, ses œuvres renvoient souvent à des figures de l’histoire de l’art. Sa pratique reste cependant instinctive : elle peint là où ça saigne et  sculpte là où ça la gratte. Se développent alors des corps, à la beauté pâle, monstrueuse ou torturée, dont la mise à nu sonne comme une confidence.

Expositions personnelles
 

2019 : Paysages volatiles, Galerie Z (Nancy-F)

2015 : Morceaux choisis, Galerie Grand’rue, (Poitiers-F)

2015 : Le chant des dentelles, Galerie Antonine Catzéflis, (Paris-F)

2012 : Louise Agnès et les autres, galerie Béatrice Soulié (Paris-F)      

2010 : Galerie La Louve (Louftémont-B)

2009 : Œuvres récentes, galerie Béatrice Soulié (Paris-F) ; Dessins, galerie Ovadia (Nancy-F)

​

Expositions collectives
 

Exposition inaugurale, Galerie Béatrice Soulié, Marseille en 2020
 

2020 : « Ogres et croque-mitaines », Musée des Arts Naïfs et des Arts Singuliers (Laval-F)

2018 : Hey !, l’outsider pop français, Espace Culturel F. Mitterrand (Périgueux-F)

2017 : « Mauvais genres », Fondation Agnès B. (Paris-F) ;

« Hey! Gallery Show #1 », Galerie Art Factory (Paris-F)

 2016 :  « L’esprit singulier », Musée de la Halle-Saint-Pierre (Paris-F) ; « Dessins Outsiders », Espace Eqart à « le Lieu 37 » (Paris-F) ; « The beautiful grotesque », Sangre de Cristo Arts and Conference Center (Pueblo, Colorado-USA) ; « Chimera », Institut français de Rome, Nero gallery (Rome-I)

2015 : « Heaven and hell », galerie Toxic (Luxembourg-L)

2014 : « la vengeance de Mathilde », galerie C (Neufchâtel-CH) ;
« Last Rites» collective show, Last Rites gallery (New-York City-USA)

2013 : « Renaissance », galerie Bora Baden (Nancy-F) ; Galerie du Bas, Musée de la Halle Saint-Pierre (Paris-F) ; «Je ne voudrais pas de ça chez moi !» galerie la Louve - Centre Culturel (Arlon-B)

2012 : « Taboo », Last Rites Gallery (New-York-USA) ; « Anomalies », CoproGallery (Santa Monica-USA) ; Escargots à Gogo, le Daily-Bul (la Louvière-B) ; Instinct’Art, Abbaye d’Auberive (Auberive-F)

2011 : Hey ! Modern Art & Pop Culture, Musée de la Halle Saint Pierre (Paris-F) ; «Ubu sous la dalle» 10ème Ann. de l’occultation d’André Blavier, Archéoforum (Liège-B) ; Métamorphose en bord de ciel, galerie L’Art de rien (Paris-F) ; Art.Metz, galerie La Louve (Metz-F)

2009 : Les Récalcitrants, galerie Richard Nicolet (Oppede-F) ; Animalia, Musée Barrois (Bar-le-Duc-F)

Collections / Collections publiques
 

- Abbaye d’Auberive, France (52),

- Collection Treger-Saint-Silvestre (S. João da Madeira - Portugal)

- Collection Morgenstern (CH)

 

 Publications / Apparitions

 

n ESSAI :: Esthétique de la Charogne, Hicham-Stéohane Afeissa (Editions Dehors, 2019)

n CATALOGUE / ESSAI :: Fantasma, (Ed. Joie Panique , 2018)

n CATALOGUE / ESSAI :: L’encyclopédie pratique du mauvais genre, Céline Du Chéné (Nada / France Culture , 2017)

n CATALOGUE :: L’esprit singulier, fond de l’Abbaye D’Auberive (Flammarion, 2016)

n REVUE :: Artension, Hors-Série n°16 (2015)

n ESSAI :: La mort à l’oeuvre, Anne Carol et Isabelle Renaudet (PUP, 2013)

n REVUE :: Hey ! n°13, modern art & pop culture (Ankama Editions, 2013)

n CATALOGUE :: Hey!, Artshow (Ankama, 2012)

n CATALOGUE :: Instinct’Art, Morceaux choisis de la collection (Ed Abbaye d’Auberive, 2012)

n ROMAN :: Métamorphose en bord de ciel, Mathias Malzieu (Flammarion, 2011)

n REVUE :: Hey ! n°3, modern art & pop culture (Ankama Editions, 2010)

n ESSAI :: Le Brisset Facile, Marc Décimo (Presses du réel, 2009)

n REVUE :: Bunker livre -3 (éditions Au fond du grenier, 2009)

n REVUE :: Les Cahiers de l’Institut n°1, 2, 3 (Institut International de recherches et d’exploration sur les fous littéraires, 2008)

n ANTHOLOGIE :: Le rire de résistance (Ed. Beaux-Arts / Théâtre du Rond-Point, 2007)

n REVUE :: Revue 303, Arts recherches créations (numéro 95, 2007)

 

Extrait de presse (sélection)

 

« Murielle Belin’s dark-surrealist polyptychs are striking blends of oil painting, sculpture, woodworking, and other disciplines. “Calendrier Perpetual,” in particular, shows the artist’s abilities in taxidermy and building, with different corners of the piece offering surprises.»

Andy Smith – Hi Fructose - novembre 2019

 

“ Ces reliques animales sont aussi un subterfuge, un moyen pour les plasticiens de raconter leur propre rapport à la mémoire, à la mort, bref à leur (et notre) condition de bipèdes. D’où le choix de la peintre et sculptrice Murielle Belin de passer par l’hybridation d’oiseaux naturalisés retrouvés dans les vide-greniers. « L’anthropomorphisme et les projections que l’on fait sur ces animaux révèlent notre nature humaine », assure l’artiste nancéenne, dont les chimères à plumes (Sculptures empaillées, 2017), pièces mythologiques d’un « musée d’histoire surnaturelle », sont aussi captivantes qu’effrayantes. [...] ”

Florian Bardou - Libération - novembre 2017

 

« Les créatures mi-humaines, mi-volatiles de Murielle Belin, femmes-oiseaux ou autres chimères étranges, dialoguent avec les personnages hybrides de Madmeg à l’encre de chine sur parchemin ou la tribu de sculptures d’enfants à masques de lapin de Paul Toupet, des pièces fascinantes et dérangeantes. […] On pourrait en citer bien d’autres encore, tant chacun mérite qu’on s’y attarde. »

Marie Plantin - Pariscope - mars 2017

 

“ Quant aux dioramas sous cloches de Murielle Belin et au naturalisme pictural de Martin Wittfooth [...], ils titillent savamment notre idée préconçue du beau. “ Clotilde Gaillard - Timeout - mars 2017

 

« Envoutante, fascinante, inquiétante et néanmoins séduisante, tellement dense, l’œuvre de Murielle Belin a de quoi laisser pantois. Voilà maintenant une douzaine d’années – seulement pourrait-on dire – que cette jeune (née en 1976) artiste ne cesse de se renouveler en poursuivant sa quête. Aller au plus profond de l’humain, donc la vie et la mort, pour atteindre l’esprit ; interroger le monde à travers ses mythes ancestraux, fondateurs, ses mythologies, invoquer la mémoire collective tel est son propos. Une remise en question, histoire des opposés, du beau et du laid, du morbide et du sain. […] Il y a du Roland Topor chez Belin […]. Athée mais puissamment spirituelle – dans les deux sens du terme – la nancéenne détourne avec malignité l’univers du religieux. Elle perturbe nos sens, et le sens de la vie. En a-t-elle un ? En avant, en arrière, en éternel retour… Plus que dans le motif, le noir qualifie l’humour qu’elle pratique à froid et sans concession. Une ironie délicieusement tranchante d’autant que dans l’œuvre coule une sève poétique douce amère. » Patrick Le Fur – critique d’art pour Artension – mars 2015

 

“ Murielle Belin, une artiste française, est représentée avec une série de tableaux d'une complexité fabuleuse. “

Nicolas Wildschutz - Woxx (Luxembourg) - février 2015

 

« […] Mais ces retrouvailles sont prévisibles. D’autres moins : les grandes toiles de Lin Shih-yung et les très petites de Murielle Belin, les reliquaires loufoques de Turf One, les assemblages épineux de Scott Hove et les têtes fantasques de Michel Gouéry, les reliefs d’Eudès Menichetti et les assemblages délirants de Kris Kuksi. Ce sont ces travaux, peu connus, qui font tout l’intérêt de l’exposition. Allez vous y perdre : il serait étonnant que vous n’y trouviez pas une extravagance qui s’accorde à la vôtre. »
Philippe Dagen - Le Monde, à propos de l’Exposition Hey ! (Halle Saint Pierre – Paris) - 2011

 

«  […] Et ce qu’elle crée est beau et surprenant, repoussant et fascinant, fallacieux et déraisonnable, original assurément : quelle meilleure définition pourrait-on donner d’une œuvre ? » Jeanine Rivais, Critique – février 2008

Serie_les_Nues-La_Sterne-2019-Murielle-B
bottom of page